Intellectuels pour l\'évolution de la Société

Intellectuels pour l\'évolution de la Société

Dettes, Risques & Economie Mondiale

La Crise de la Dette Grecque

 

 

Liens:

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/un-g20-sous-la-menace-d-une-reaction-en-chaine-de-la-crise-grecque-03-11-2011-1700057.php

 

http://www.20minutes.fr/monde/817666-g20-uni-face-soubresauts-crise-grecque

 

  http://www.france-info.com/chroniques-le-plus-france-info-2011-11-04-la-crise-de-la-dette-dechire-la-grece-572958-81-184.html

 

http://www.liberation.fr/economie/01012369326-en-direct-g20-crise-de-la-dette-grece

 

http://www.economist.com/blogs/charlemagne/2011/11/g20-and-euros-crisis

 

http://online.wsj.com/article/SB10001424052970203804204577015422409928072.html

 

http://www.lepoint.fr/economie/trichet-la-crise-de-l-euro-n-est-pas-terminee-30-10-2011-1390840_28.php

 

**********************

 

La Baisse de la note des Etats-Unis ébranle l'Economie Mondiale

 

 

Pour la première fois de leur histoire, les Etats-Unis n'ont plus leur «AAA», la note maximale. L’agence d'évaluation financière Standard and Poor's (S&P) a décidé dans la nuit de vendredi à samedi d'abaisser d'un cran la note de la dette du pays. Pour S&P, le plan de rééquilibrage du budget voté il y a tout juste quelques jours entre le Congrès et l'exécutif pour relever le plafond légal de la dette est «insuffisant».

 
Une annonce «coup de tonnerre» qui intervient alors même que les places boursières continuent d'afficher leur nervosité. Tous les dirigeants européens sont désormais sur le pont pour tenter de calmer la panique des marchés, inquiets du ralentissement de la croissance mondiale et d'une propagation de la crise de la dette en zone euro.

21h30. Les coups de fil se suivent... La nouvelle patronne du FMI a elle aussi passé sa journée l'oreille scotchée au téléphone. Elle s'est notamment entretenue avec le ministre britannique des Finances George Osborne. Ils auraient évoqué ensemble le problème de «l'instabilité internationale en général».

21h10. Le PS fait la leçon
. Les socialistes appellent à «une réforme fiscale ambitieuse» en France, et à la fin des «demi-mesures». «Pour lutter contre ce cercle vicieux de la faible croissance et du surendettement, il est temps de faire mieux que des demi-mesures, des demi-accords et des demi-compromis», écrivent-ils dans un communiqué. Leur remarque vise entre autre, le récent compromis Maison Blanche/Congrès sur la dette américaine.

21 heures. Entretien d'une trentaine de minutes.
La conversation aura duré au moins une demi heure. et le Premier ministre britannique se sont entretenus, comme prévu, au téléphone pour parler de «la situation financière». Mais rien pour l'instant n'a filtré sur le contenu de l'entretien.

18h55. «Ni une sanction, ni une punition». Pour Jean-Michel Six, l'économiste en chef pour l'Europe de l'agence Standard & Poor's (SP), le retrait du prestigieux «AAA» aux Etats-Unis n'est que «le simple résultat de diagnostics permettant de comparer le niveau de risque des différents instruments qui sont mis sur le marché». «Il ne s'agit pas d'une sanction, encore moins d'une punition. Nous ne sommes pas des maîtres d'école», assure-t-il, interrogé sur France Info.
 
18h37. Sarkozy toujours au téléphone... L'Elysée annonce que le chef de l'Etat doit s'entretenir par téléphone en début de soirée avec le Premier ministre britannique David Cameron.

18h10. L'union fait la force ? La Maison Blanche appelle  tous les partis politiques à s'unir pour rétablir la situation économique et budgétaire des Etats-Unis. «Nous devons faire mieux pour montrer notre volonté, notre capacité et notre engagement à travailler ensemble pour faire face aux défis économiques et budgétaires», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.

18 heuresRéunion d'urgence dimanche à la BCE. Selon Reuters, la Banque centrale européenne organisera dimanche après-midi une conférence téléphonique pour examiner la crise de la dette.

17h30. Un lundi noir en perspective... La Bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe a clôturé sa journée en dévissant à - 5,46%. Ouverte le samedi alors que les autres places financières sont fermées, la Bourse de Ryad, est la première à réagir à l'abaissement de la note souveraine des Etats-Unis.
 
17 heures. Réactions du PCF et du PRG. Dans un communiqué, le parti communiste français a fait savoir que «les répercussions sur l'économie mondiale vont être terribles». Même une réunion du G7 ne pourra «mettre un terme à cette danse macabre», écrit le parti.
Pour Jean-Michel Baylet, président du PRG, cette décision de Standard and Poor's «est un véritable défi lancé par les marchés financiers à la première puissance mondiale. Face à cette situation, inimaginable il y a encore quelques mois, les Etats doivent prendre la mesure du danger et réagir contre des spéculateurs qui n'attendent que de faire du profit sur leur faillite».

16h30. Réunion d'urgence du G7. Selon une source diplomatique, les ministres des Finances du G7 (qui regroupe sept des plus grandes puissances industrielles de la planète) doivent s'entretenir par téléphone dans la soirée, pour évoquer le coup de semonce économique après la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis. 

16 heures. «Les Etats-Unis méritent cette note». Contrairement au prix Nobel d'économie Paul Krugman, un expert financier, Marc Faber, réputé pour son pessimisme, pense que l'abaissement de la note des Etats-Unis est bel et bien justifié. Dans une interview dans la presse suisse, il explique que le plan d'austérité américain ne s'est pas attaqué aux fondamentaux de la dette et que la situation va inéluctablement s'empirer. «Les Etats-Unis ne méritent donc plus leur notation AAA», a-t-il conclu.  

15h50. Le prix Nobel d'économie tacle S&P. Sur son blog, Paul Krugman a raillé la décision de l'agence de notation financière. «Ces gens ne sont certainement pas en position d'émettre un jugement (...).» Il a rappelé que Standard & Poor's et ses concurrents ont allègrement distribué des «AAA» aux produits «toxiques» à l'origine du krach mondial de 2008.

15h15. La compétitivité des Etats est importante.  «Nous ne commentons pas les notes des différentes agences de notation. Il est cependant clair que la compétivité économique des autres Etats est aussi pour nous un sujet important», a déclaré le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, à propos de la dégradation de la note souveraine de la dette des Etats-Unis dans un entretien au journal dominical Bild am Sonntag

13h45 : Pécresse «déterminée». «Aujourd'hui, tous les pays sont confrontés à cette crise de l'endettement et à la nécessité de redresser les comptes publics», explique la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, sur Europe 1. «La France, qui s'est engagée très tôt dans cet engagement de redressement des comptes publics, est déterminée à poursuivre cet engagement».

13h33 : Londres : «dégradation prévisible». Pour le ministre britannique du Commerce Vince Cable, «c'est une conséquence complètement prévisible de la pagaille créée par le Congrès il y a quelques semaines quand ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le relèvement du plafond de la dette», explique-t-il sur Sky News. «Mais ils se sont maintenant entendus sur le sujet, et la situation des Etats-Unis est assez solide», estime-t-il.

13h22 : Berlin garde le silence. «Pas de commentaire», explique un porte-parole du gouvernement allemand, interrogé par l'AFP.

13 heures : Berlusconi au travail. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi annonce que son gouvernement va travailler tout le mois d'août «sans interruption» après l'annonce la veille d'une accélération des mesures budgétaires et d'une anticipation d'un an à 2013 de l'équilibre des comptes.

12h05 : «La situation est grave». Pour le ministre des Finances indien Pranab Mukherjee, l'analyse des retombées «va prendre un certain temps».

11 heures : Baroin, premier européen à réagir. La France «à une totale confiance dans la solidité de l'économie américaine et ses fondamentaux, ainsi que dans la détermination du gouvernement américain à mettre en oeuvre le plan (ndlr, de réduction des déficits) qui a été approuvé par le Congrès cette semaine», assure à l'AFP le ministre de l'Economie François Baroin.

10h05 : un lundi noir ? Selon Yeah Kim Leng, économiste au cabinet d'études financières RAM Holdings, de nouveaux remous sont à prévoir lundi. «Bien sûr, les incertitudes sont plus grandes maintenant. Certains investisseurs qui se fient à la note AAA vont avoir besoin de vendre, donc le marché connaîtra certains ajustements», pronostique-t-il.

10h02 : réunion d'urgence en Corée du Sud. Des hauts responsables du ministère des Finances sud-coréen ont tenu une réunion d'urgence pour analyser les conséquences de l'abaissement de la note américaine. Mais le gouvernement a mis en garde contre toute réaction excessive.

8h55 : les coulisses de la bataille. Un responsable américain raconte à la presse les heures qui ont précédé la dégradation de la note américaine. Malgré les protestations de Washington, S&P a refusé de reporter sa décision d'abaisser la note américaine.

7h43 : la Chine fustige Washington. La Chine «a désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette», explique l'agence officielle Chine nouvelle. «Les jours où l'oncle Sam, perclus de dettes, pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés» , ajoute l'agence, qui évoque «l'horrible vérité» révélée par S&P.

6h10 : le Japon, premier à réagir. Selon des responsables gouvernementaux japonais, la confiance du pays dans les bons du Trésor américain et sa stratégie d'achats de ces bons restent inchangées en dépit de la perte du «Triple A». Le Japon a investi la plupart de ses réserves de changes dans des bons du Trésor américain et est le deuxième plus important créancier des Etats-Unis, après la Chine.

4h38 : Washington tente de rassurer. Les régulateurs financiers américains publient une circulaire à l'attention de leurs banques affirmant que l'abaissement de leur note ne changeait rien les concernant.

4h12 : S&P se justifie. Un haut responsable de S&P explique que les Etats-Unis auraient pu éviter l'abaissement de leur note en relevant plus tôt le plafond de la dette. «La première chose qui aurait pu être faite était de relever le plafond de la dette en temps voulu afin d'éviter que le débat ne commence», déclare sur CNN John Chambers, président du comité d'évaluation de S&P.

3h16 : Washington conteste.
Le Trésor des Etats-Unis accuse S&P d'avoir commis une erreur de 2.000 milliards de dollars dans les projections budgétaires ayant justifié l'abaissement de la note attribuée à la dette publique du pays. «Une appréciation entachée d'une erreur de 2.000 milliards de dollars parle d'elle-même», affirme à la presse un porte-parole du ministère.

2h13 : S&P dégrade la note de la dette américaine. Via un communiqué publié sur son site internet, l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's abaisse la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis pour la première fois de leur histoire. Leur note "AAA", la meilleure possible, a été abaissée d'un cran à "AA+", invoquant "des risques politiques" de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit budgétaire.

Source: LeParisien.fr (Article publié le 06.08.2011)

 

 

***************

Standard and Poor's dégrade la note de la dette américaine

 

L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé vendredi la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, privés de leur "AAA" pour la première fois de leur histoire, citant les "risques politiques" face aux enjeux du déficit budgétaire.

 

S & P a annoncé dans un communiqué avoir abaissé d'un cran cette note, la meilleure possible, pour la porter à "AA+". Elle a par ailleurs abaissé la perspective à "négative", ce qui signifie que Standard and Poor's pense que la prochaine fois que cette note changera, ce sera pour être abaissée de nouveau.

 

"NOUS DEVONS FAIRE MIEUX"

 

L'agence a justifié sa décision par "des risques politiques" de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit budgétaire. Pour elle, le débat politique sur ces questions n'est pas à la hauteur des problèmes causés par une dette publique de plus de 14 500 milliards de dollars. "Le plan de rééquilibrage du budget sur lequel le Congrès et l'exécutif se sont récemment mis d'accord est insuffisant par rapport à ce qui, de notre point de vue, serait nécessaire pour stabiliser la dynamique à moyen terme de la dette publique", a expliqué l'agence, invoquant la loi dite de "contrôle du budget" votée mardi.

Samedi, la Maison Blanche a d'ailleurs appelé à l'unité des partis démocrate et républicain pour rétablir la situation économique et budgétaire du pays. "Nous devons faire mieux pour montrer notre volonté, notre capacité et notre engagement à travailler ensemble pour faire face aux défis économiques et budgétaires", a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.

Sous le feu des critiques, S & P a justifié une nouvelle fois sa décision, samedi : "Il ne s'agit pas d'une sanction, encore moins d'une punition. Nous ne sommes pas des maîtres d'école. Nous émettons des diagnostics qui permettent de comparer la qualité de crédit, autrement dit le niveau de risque des différents instruments qui sont mis sur le marché", a assuré Jean-Michel Six, l'économiste en chef pour l'Europe de Standard & Poor's, sur la radio France Info.

Lors d'une conférence de presse téléphonique, le directeur des notations des Etats de S&P a quant à lui répété que l'aspect politique avait été déterminant dans la décision de son agence : "Les risques politiques pèsent d'un poids plus lourd que la partie budgétaire de l'équation", a déclaré  David Beers. Selon lui, "le gouvernement américain n'a pas la même capacité d'anticipation" que les Etats notés "AAA" pour "parvenir à des solutions de long terme qui assoient ses finances publiques sur un socle solide."

 

UNE PREMIÈRE HISTORIQUE

 

Les Etats-Unis étaient notés "AAA" par Standard and Poor's depuis la création de cette agence en 1941. Ils le sont toujours chez les deux autres grandes agences, la doyenne Moody's (depuis 1917) et Fitch Ratings. Il reste seize pays notés "AAA" chez Standard and Poor's, dont quatre du G7 – l'Allemagne, le Canada, la France et la Grande-Bretagne.

 

Dans les deux semaines précédant la signature aux forceps de l'accord politique sur le relèvement du plafond de la dette américaine, S & P avait par deux fois exprimé ses inquiétudes, prévenant qu'une dégradation avait "une chance sur deux de se produire" dans un proche avenir. John Chambers, président du comité d'évaluation de S & P, a souligné vendredi sur CNN que Washington aurait pu éviter l'abaissement de la note en relevant plus tôt ce plafond. Il a indiqué que les responsabilités étaient partagées et incombaient à l'administration Obama, mais également à "l'administration précédente".

 

UNE "ERREUR DE CALCUL", SELON WASHINGTON

 

Le gouvernement américain a accusé S & P de fonder sa décision sur des erreurs graves de calculs. "Une appréciation entachée d'une erreur de 2 000 milliards de dollars parle d'elle-même", a affirmé à la presse un porte-parole du département du Trésor.

Lors d'une discussion avec l'agence de notation, le Trésor a affirmé que les chiffres cités concernant les dépenses publiques dites "discrétionnaires" (celles que le Congrès peut changer à chaque budget sans amender la loi) sur les dix années à venir, et le ratio de la dette par rapport au produit intérieur brut, étaient faux. Selon une source citée par l'AFP, Standard and Poor's a alors choisi de supprimer certains de ces chiffres de l'analyse finalement publiée sur son site Internet dans la soirée, mais a maintenu sa dégradation de la note américaine.

UNE DÉCISION QUI "INTERVIENT AU PIRE MOMENT POUR L'EUROPE"

La perte de ce sceau d'excellence devrait avoir des répercussions brutales sur les marchés financiers. Les bons du Trésor américains sont une référence incontestée : un étalon du coût de l'argent, un instrument servant habituellement de "collateral" (garantie) dans une multitude de transactions, et un refuge pour les investisseurs dans les périodes troublées.

>>> Lire sur le blog de Georges Ugeux Les conséquences probables de la dégradation de la note américaine

 

Outre les réactions immédiates sur les taux d'intérêt américains, le coût pour le budget de Washington ou la faiblesse du dollar, Georges Ugeux pointe une décision qui "intervient au pire moment pour l'Europe. Depuis aujourd'hui, la prime de risque sur la dette italienne est supérieure a celle de l'Espagne. Or l'Italie représente six fois le montant de la Grèce, proche de 2 000 milliards d'euros. A ces niveaux-là, l'Europe n'a pas la capacité d'organiser un plan de sauvetage."

 

PÉKIN FUSTIGE "L'ONCLE SAM PERCLUS DE DETTES"

 

Les réactions venues d'Europe, justement, se veulent pour l'heure rassurantes. La France, par la voix de François Baroin, ministre de l'économie, a dit sa "totale confiance dans la solidité de l'économie américaine".

>>> Lire la synthèse des réactions internationales La France "confiante", pas de G7 anticipé

"Ces gens ne sont certainement pas en position d'émettre un jugement", a de son côté brocardé le prix Nobel d'économie Paul Krugman, se souvenant des "AAA" distribués par S&P et ses concurrentes aux produits toxiques à l'origine du krach mondial de l'automne 2008.

Tout autre son de cloche pour la Chine, premier créancier des Etats-Unis. Pour Pékin, Standard & Poor's n'a fait que confirmer une "horrible vérité". Pékin, qui détenait en mai quelque 1 160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, "a désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette", a affirmé samedi l'agence officielle Chine Nouvelle. Elle a rappelé que l'agence chinoise de notation Dagong avait déjà abaissé la note de la dette américaine mercredi. "Les jours où l'oncle Sam, perclus de dettes, pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a ajouté l'agence.

 

 

Source: Le Monde.fr

 

 

.......A suivre

 

 

 



06/08/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 21 autres membres