Intellectuels pour l\'évolution de la Société

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Le 14 mars 2011 - La journée Nationale des handicapés en Algérie

C’est la journée nationale des handicapés en Algérie ; la journée mondiale étant fixée au 03 décembre de chaque année.

 

Mais la question qu’on ne cesse de poser à chaque occasion est la suivante : Qu’en est-il de la situation socioprofessionnelle et sanitaire que vit cette catégorie de la population jusqu’à cette date ? A quel pourcentage peut-on évaluer l’amélioration des moyens dont ils doivent être pourvus pour vivre décemment ?

 

 Je dois, d’abord, remarquer ma réticence quant à l’utilisation du terme « handicapé » lorsqu’on évoque le cas d’une personne qui, suite à une maladie ou une ablation d’un organe, trouve une certaine difficulté à réaliser une action que d’autres peuvent accomplir sans peine. Je précise d’ailleurs que le seul handicap réel est l’handicap mental ou exactement l’handicap «en volonté». Tant de personnes supposées être «normaux» souffrent d’un handicap mental sans qu’ils ne le sachent. J’explique qu’il s’agit bien là de personnes sans aucune utilité au sein de la société.

 

* Article relatif au thème traité dans cette page: Leur quotidien est un véritable calvaire,La détresse des handicapés moteurs

source: Algérie News- Le déclic

 

Les handicapés moteurs vivent dans des conditions «très difficiles». «C’est un calvaire au quotidien», estime le président de l’Association des handicapés moteurs.

La non-scolarisation des enfants et l’inaccessibilité aux lieux publics sont entre autres les difficultés auxquelles font face les handicapés moteurs. «Nous rencontrons un problème d’accessibilité partout, même au niveau du ministère de la Solidarité nationale !

Les trottoirs ne comportent pas de pentes permettant l’acheminement des personnes sur chaise roulante. Et nous sommes confrontés au même problème dans les transports. Les handicapés qui habitent au 3e ou 4e étage, vous imaginez les difficultés qu’ils rencontrent. Le handicapé souffre au quotidien et le ministère de la Solidarité ne fait rien», a expliqué Bouzara Hamza, président de l’Association nationale des handicapés moteurs Ettahadi, dans une conférence animée au centre de presse d’El Moudjahid.

«Chaque année, on nous fait des promesses, mais il n’y a rien de concret. Les handicapés ont perdu tout espoir. Quand on se présente au ministère, on nous dit : ‘’Aujourd’hui, ce n’est pas un jour de réception’’», a-t-il ajouté. Un autre membre de l’association a déploré la non-application des différentes lois qui ont été promulguées pour la protection des handicapés.

«Des lois existent, elles sont votées par le Parlement mais elles ne sont pas appliquées. Quel est le rôle des pouvoirs publics dans la prise en charge des handicapés ? Il faut que l’Etat fasse preuve de responsabilité, car les handicapés moteurs sont des citoyens algériens à part entière. Nous ne demandons pas la charité, mais nous revendiquons seulement nos droits. Notre pays est riche, mais nous souffrons, nous sommes marginalisés…», a-t-il dit les larmes aux yeux.

«Que les pouvoirs publics sachent que, dans la société, il existe une frange nommée handicapés moteurs et que leurs souffrances sont multiples», a renchéri le président de l’Association nationale des handicapés moteurs. Outre toutes ces difficultés, les handicapés sont souvent confrontés à des questions embarrassantes de personnes ‘’insensibles’’ à leur souffrance physique et psychologique. Nous ne souffrons pas de notre handicap, mais surtout du regard et du mépris d’autrui. On nous tue à petit feu», a déploré M. Bouzara. C’est pourquoi les membres de l’Association nationale des handicapés moteurs souhaitent qu’un regard différent soit porté sur eux par les autres personnes. «Nous sommes des citoyens normaux comme tout le monde», ont-ils souligné. Dans ce sens, le Dr Abdelkader Bouras, président de l’association Shifa des maladies neuromusculaires, a rappelé que notre pays a ratifié les conventions internationales relatives à la protection et à l’assistance des handicapés. «Notre pays n’a pas seulement signé la Convention relative à la protection des personnes handicapées, mais il l’a ratifiée. Donc, il est dans l’obligation de respecter ses engagements», a-t-il précisé."

 

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- Le 31 mars 2011

 

Actualités : MOUVEMENT ASSOCIATIF

 
Une formation spéciale pour la prise en charge des handicapés

 

La Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) et Handicap International ont organisé, hier, une formation au profit d’une cinquantaine de cadres d’ONG algériennes et marocaines, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.

Cette formation porte, selon la présidente de la FAPH, Mme Maâmar Rafika, sur le renforcement des capacités des organisations de personnes handicapées à promouvoir l’application de cette convention et assurer son suivi. Il s’agit aussi, enchaîne notre interlocutrice, de la mise à niveau de ces ONG pour devenir une force de propositions capables de tracer des programmes au profit des handicapés. «Les associations algériennes et marocaines seront formées, outillées et accompagnées pour renforcer leurs actions de sensibilisation et de plaidoyer pour les personnes handicapées», indique-t-on. Il ne suffit pas, selon la première responsable de la FAPH, de créer des centres pour handicapés mais il s’agit, dira-t-elle, de réussir l’insertion sociale de cette catégorie de personnes. «Combien de personnes sorties de ces centres ont réussi leur insertion ?» s’interroge Mme Maâmar.

La Convention relative aux droits des personnes handicapées, que l’Algérie a ratifiée en mai 2009, «nous aidera à dépasser le stade revendicatif pour passer à celui de partenaire des pouvoirs publics dans la mise en œuvre de cette convention», dira la présidente de la FAPH. Selon cette responsable, les programmes de développement doivent prendre en compte cette catégorie. «Ce qui n’est pas encore le cas», regrette-t-elle.

Faciliter et donner les moyens d’insertion aux personnes handicapées leur permettra, dira notre interlocutrice, de sortir de leur isolement. Mener une vie en toute autonomie est l’objectif que se sont tracé ces associations, activant pour la promotion des droits de cette catégorie de personne.


Salima Akkouche

 

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Un laboratoire de diagnostic, une nécessité pour la prévention des handicaps moteurs liés aux myopathies

 

Source : www.actumed.org

 

La mise en place d'un laboratoire de diagnostic des maladies neuro-musculaires est indispensable pour la prévention des handicaps moteurs propres aux myopathies, a estimé lundi à Alger le président de l'Association contre les myopathies (ACM), Aknine Akli. "Seul un laboratoire de diagnostic des maladies neuro-musculaires est à même de prévenir les myopathies et d'en diminuer l'étendue", a dit M. Aknine au forum d'El Moudjahid, à l'occasion de la journée nationale des personnes handicapées célébrée tous les 14 mars.

 

Faisant savoir que 35.000 personnes étaient atteintes de myopathies (dont 5000 font partie de l'ACM), M. Aknine a expliqué que ce laboratoire, une fois opérationnel, aurait pour mission, outre la prévention des myopathies, la recherche en sciences médicales, en général, et en myopathies en particulier.


Le président de l'ACM a saisi cette occasion pour réitérer les revendications de son association qui portent sur la "considération, l'augmentation de la pension mensuelle ainsi que sur une meilleure accessibilité des handicapés aux sièges des administrations et autres organismes étatiques et privées".

La vice-présidente de l'ACM, Mme Bahamid Tassadit a, de son côté, relevé que faute de prévention et de prise en charge, le fauteuil roulant devient, pour les myopathes, indispensable et inévitable.

Relevant qu'un "malheur n'arrive jamais seul", elle a indiqué, se référant à des spécialistes, que la myopathie engendrait après un certain temps, des problèmes cardiaques, respiratoires, rénaux et d'hypertension artérielle.

"Les mots ne suffisent pas pour décrire le calvaire qu'endurent les myopathes au quotidien", a t-elle compati, faisant savoir que certaines familles comptaient en leur sein plus d'un membre atteint par cette redoutable maladie.

Une conseillère au ministère des Postes et des TIC, Mme Nacéra Fatma Zohra Bourouis a, pour sa part, mis l'accent sur l'intérêt qu'accorde son département à la frange des handicapés, affirmant que son ministère oeuvrait à la généralisation des TIC et tout particulièrement d'Internet au profit de handicapés.

Un conseiller à l'ANSEJ a assuré, de son côté, que cette structure ne ménagerait aucun effort pour soutenir tout handicapé ayant une idée de projet et disposant de la capacité de le gérer.

"Il existe de nombreux exemples de jeunes handicapés ayant réussi à monter des micro-entreprises et, par ricochet, permis à bon nombre de leur semblables, de s'éloigner du spectre du chômage", a-t-il souligné.

La myopathie est une maladie des muscles, secondaire à une autre affection (troubles endocriniens ou métaboliques, intoxications) ou primitive, de cause non élucidée et souvent familiale.

Des spécialises affirment que la "dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne" est la forme de myopathie la plus répandue en Algérie, fréquente surtout chez l'enfant de sexe masculin.

 

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14/03/2011
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