Intellectuels pour l\'évolution de la Société

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Protection de l'enfance en Algérie

La protection de l'enfant passe par la dénonciation de la maltraitance

Quel peut être réellement notre rôle dans la protection des enfants en Algérie, et à tous les niveaux: Famille, rue, école...?

Existe-t-il un dispositif règlementaire suffisant pour encadrer cette action?

Quel est jusque là le rôle des associations à caractère social agissant en ce sens?

L'Attitude des parents est-elle évolutive en fonction des changements et des défis auxquels fait face notre société; d'où l'ensemble des familles algériennes?....etc

 

-------------------------------------------------------------------------------- Algérie: La protection de l'enfant passe par la dénonciation de la maltraitance Karima Mokrani 21 Novembre 2010 -------------------------------------------------------------------------------- à l'occasion de la célébration, hier, du 21ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a organisé, à Alger, une rencontre avec des parents et des représentants de la société civile pour leur rappeler leur devoir d'assurer une protection maximum des «hommes de demain». Une occasion de rappeler également que le phénomène de maltraitance des enfants existe en Algérie, même si les chiffres officiels ne suscitent pas une grande inquiétude pour la simple raison qu'ils ne révèlent pas toute la réalité du terrain. En effet, indique le président de la Forem, le Pr Mustapha Khiati, durant l'année en cours, quelque 10 000 enfants ont été victimes d'agressions, dont 2 000 cas d'agressions sexuelles. Il estime ce chiffre en deçà de la réalité : «Le nombre véritable de victimes devrait être cinq fois supérieur. C'est encore un tabou dans notre société, surtout lorsqu'il s'agit d'agressions sexuelles. D'autres ne parlent pas par peur de représailles.» Pourtant, seule la dénonciation de l'agression par la victime ou ses proches serait à même de la réhabiliter dans ses droits et lui assurer une réparation matérielle et morale. Un argument sur lequel s'appuie, à son tour, Mme Nouara Saadia Djaafar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Femme, présente à cette rencontre. La représentante du gouvernement insiste sur le fait que l'Etat algérien dispose de tout un arsenal juridique pour assurer la protection de l'enfant. Ces lois existent et traitent de toutes les questions relatives aux droits de l'enfant ; elles sont claires et précises. «Dire qu'il n'y a pas de lois pour protéger l'enfant est une erreur. L'Etat déploie de grands efforts pour leur application sur le terrain et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, donne régulièrement des instructions pour leur bonne exécution», affirme-t-elle. Mme Nouara Saadia Djaafar rappelle qu'un plan national de protection de l'enfant a été adopté par le gouvernement algérien. Ce plan regroupe seize ministères, en plus de représentants de l'association civile. Aussi, des conventions ont été signées entre quatre ministères (Poste et TIC, Education, Justice et Famille) pour permettre aux parents de contrôler les sites Internet auxquels accèdent leurs enfants. D'autres actions en cours suivront. Toutefois, estime la représentante du gouvernement, aucune des actions engagées ne pourrait aboutir sans engagement réel de la famille : «C'est la famille qui est le support principal de toutes les actions visant la protection de l'enfant. C'est elle la base.» Une manière d'appeler les parents à jouer convenablement leur rôle de tuteur, de protecteur et de guide. «Beaucoup d'enfants que nous avons interrogés au cours de nos enquêtes ont soulevé le problème de communication avec les parents. Ils nous ont clairement dit qu'ils souhaitent vivement que leurs parents soient à leur écoute, qu'ils les comprennent et qu'ils les soutiennent», rapporte la ministre. Copyright © 2010 La Tribune. Droits de reproduction et de diffusion réservés. Distribué par AllAfrica Global Media (allAfrica.com). AllAfrica - All the TimeHOME

 

* Nouvel article

 

Titre: Le rôle des parents dans l'épanouissement des enfants

Source: Site internet (Blog: Les Choses de la vie Franco-malgache)

 

On ne reçoit pas automatiquement la sagesse et l'efficacité à l'art d'être parent. Toutefois, des erreurs peuvent être évitées si l'on est informé du chemin que tous les enfants doivent parcourir jusqu'à leur épanouissement complet.
Il y a différentes étapes critiques: le développement mental, émotif et physique. La plupart de ces périodes se situent dans les trois premières années de la vie, mais peuvent s'étendre jusqu'à l'âge de   6 ans. 
Les enfants victimes de négligeance grave peuvent avoir de la difficulté à tisser des liens sociaux parce qu'ils sont incapables de comprendre les gens autour d'eux ou de saisir leur point de vue.
Mais ces enfants, s'ils sont pris en charge avant l'âge de 18 mois peuvent suivre un développement normal sur l'apprentissage du langage et à l'adaptation émotionnelle. 
Les premières expériences de la vie s'impriment dans le corps. L'interaction physique entre la mère et son bébé déclenche une réponse chimique qui pénètre jusque dans le noyau des cellules du cerveau. Celles-ci communiquent au code génétique (ADN), que la situation est agréable ou pas.
Un enfant dont on a convenablement pris soin, peut répondre adéquatement au stress en produisant suffisamment de sérotonine qui remplit un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur, de l'appétit et du sommeil. 
Ce qui se produit en bas âge a une portée à très long terme.
Si vous évoluez dans un contexte stressant, comme des difficultés économiques, des conflits familiaux etc… le risque que vos enfants souffriront plus tard d'un problème de santé deux fois plus élevé. 
L'important est pour les parents de reconnaître les signes de stress que leur envoient leurs enfants. 
Il faut aussi être conscient qu'en grandissant, les plus grands stress subis par les enfants proviennent des autres jeunes. Ils craignent d'être rejetés par leur groupe ou que leur pairs se moquent d'eux.
De façon générale, un enfant sur quatre arrive à l'école sans être prêt à apprendre, en raison de sa vulnérabilité sur les plans psychosocial, communicationnel et affectif.
Le rôle des parents compte et combien il faut les appuyer comme premiers enseignants de leurs enfants. Les relations familiaux sont une clé dans le développement des enfants.
Il faudrait dans la société valoriser davantage le rôle des parents.

 

* Article du jour

 

Je discutais avec une soeur à moi, ce soir, au sujet de la protection et le traitement des enfants au sein de notre société quand elle m'a proposé de lire et de conaitre les théories de la psychanaliste française"Françoise DOLTO", pédiatre, qui s'est consacrée à la psychanalise de l'enfance.

Attirée et convaincue par son point de vue sur l'enfance suite à une brève lecture, j'ai vu l'utilité  de partager avec vous cette brève présentation de Françoise DOLTO à travers:

 L'enfant comme sujet à part entière

Source: Wikipedia

La coutume lui prête volontiers la phrase « le bébé est une personne » (qu'elle n'a en fait pas prononcée). Si en fait elle ne prête pas la conscience inhérente au principe de personne au bébé, elle n'en défend pas moins, tout au long de sa carrière, l'idée que l'individu est un sujet à part entière dès son plus jeune âge. De ce fait, elle souligne l'importance de la parole que l'adulte peut adresser à l'enfant sur ce qui le concerne, parole qui peut l'aider à construire sa pensée.

Ainsi, pour Dolto, l'enfant peut être psychanalysé très tôt en tant qu'individu. L'enfance a ainsi un rôle fondamental dans le développement de l'individu. 

 Claude Halmos, dans le documentaire Françoise Dolto, dit : «  L'apport essentiel de Françoise Dolto est de dire que l'enfant est à égalité d'être avec un adulte et que ce faisant il est un analysant à part entière ».

 Elle considère qu'avant même que l'enfant possède un véritable « langage », l'être humain étant par essence communiquant, il communique déjà, à sa façon, par le corps. Par exemple : apprendre à marcher, ou même à se déplacer à quatre pattes, c'est commencer à vouloir s'affranchir des parents et exprimer un début de désir d'indépendance.

Elle analyse également les rapports enfants-parents, et notamment l'origine du complexe d'Oedipe et l'importance du rôle du père dès les premiers jours. À travers le père, l'enfant comprend qu'il n'est pas tout pour sa mère, ce qui entraîne un rapport de frustration et permet l'individualisation.

Dans La difficulté de vivre, elle explique comment répondre à un enfant qui pose des questions autour de sa naissance. Elle accorde une grande importance à la parole dans la construction des individus.

 Source: www.20minutes.fr

 «L'enfant est un sujet à part entière»

Françoise Dolto a voulu mettre fin à l'idée selon laquelle le bébé n'était qu'«un tube digestif», sans conscience, ni inconscient. Pour elle, c’est «un sujet à part entière», comme l'adulte.

Cette affirmation est encore mal interprétée aujourd'hui, comme l'indique Claude Halmos: «Les parents se disent: si je considère que mon enfant est un être à part entière dont la parole a une valeur, de quel droit puis-je lui interdire tel ou tel acte?», constate la psychanalyste. Avant de corriger: «Dolto, pourtant, le disait elle-même: tous les désirs sont légitimes, tous ne sont pas réalisables. C'est le fond de son enseignement.»

Et de résumer: selon elle, l'enfant est «un être en construction, mais qui ne peut pas se développer correctement sans l'éducation des adultes - donc sans leur autorité».

«L'enfant est un être de langage»

Pour Françoise Dolto, la parole est au cœur de l'éducation, et ce, dès la conception. Elle parlait ainsi au foetus encore dans le ventre de sa mère, puis au nourrisson. «Le bébé comprend tout, mais nous ne savons pas comment il comprend», expliquait-elle.

La parole de l'adulte peut ainsi faire office d'«objet transitionnel», se substituant au doudo. Mieux vaut fonder son autorité sur la force d’une parole plutôt que sur des règles disciplinaires, disait-elle. Quand l’enfant est prêt à aller se coucher, pyjama et dents propres, mieux vaut lui dire d’«aller dans sa chambre» que de lui asséner "dors maintenant". 
Ce faisant, Françoise Dolto sortait les enfants de leur statur social d'infans, étymologiquement celui qui n’a pas droit à la parole.

 

La question que je pose aux parents algériens est la suivante:

 

" A quel point, pensez-vous, pouvoir admettre et appliquer ces théories que je considère comme base à toute attitude et comportement vis-à-vis de nos enfants? et à tout enfant"

 

Qui est Françoise DOLTO?

 

Françoise Dolto (1908-1988), née Françoise Marette, est la quatrième enfant d'une famille bourgeoise qui en comptait sept (deux filles, cinq garçons). Très tôt, elle détecte dans cette petite société les malentendus, contresens et non-dits qui existent entre les humains et particulièrement entre les adultes et les enfants. Pour y faire face, elle développe déjà des dons d'observation que l'on retrouvera plus tard dans sa pratique de clinicienne. Dès l’âge de huit ans, il lui paraît nécessaire de créer un pont de communication entre ces deux mondes, ce qu'elle exprime en disant qu'elle veut être "médecin d'éducation".

Françoise n’a pas 12 ans quand sa sœur aînée, Jacqueline, meurt d'un cancer. Le deuil de cette jeune fille, qui était la préférée de leur mère, marque un tournant dramatique dans l’histoire de toute la famille ; et spécialement pour la jeune Françoise à qui l’on fait savoir que, si on avait pu choisir, c'est elle qui serait morte. Françoise est également jugée en partie responsable de n'avoir pas assez prié pour que sa sœur soit sauvée. Cette épreuve est l'occasion d'une maturation qui nourrira plus tard son désir de devenir psychanalyste.

 

....A suivre

       

 

Un lien entre bandes dessinées et violence ?

 

X-Men, Spiderman, Hulk... les héros de bandes dessinées américaines crèvent l’écran. Dans ces comics, comme on nomme ce type de BD, la violence est quasiment omniprésente. Ces surhommes, sans cesse en train de se battre, ont-ils une influence sur le comportement des lecteurs ? Une étude aurait trouvé un lien entre ces bandes dessinées et la perception de l’hostilité de certaines situations.

 

 

 

Quand vous étiez jeunes, vous ne ratiez pas un numéro de Batman ou de Superman ? Aujourd’hui, vos enfants dévorent des bandes dessinées telles que Spawn ou Witchblade et se sont précipités à la sortie du film X-Men ? Dans tous les cas, vous avez certainement entraperçu ces BD aux qualités graphiques inégales. Celles-ci diffèrent de Tintin ou de Snoopy sur un point essentiel : la violence. Car la plupart de ces BD mettent en scène des super héros aux pouvoirs incroyables, qui se battent sans cesse contre des super vilains pour sauver la planète.

 L’influence de ces comics (bandes dessinées américaines) sur le comportement de gens, notamment des jeunes, reste incertaine. Une étude ricaine, dont une première version a été présentée lors du 108e Congrès de l’American Psychologic Association,  pourrait donner un nouvel éclairage sur les effets de ces bandes dessinées.

 

Les super gentils rendent-ils super méchants ?

 Ces travaux menés par Steven J. Kirsh et Paul V. Olczak de l’Université de New York ont cherché à comparer l’influence de deux comics : Curse of Spawn, un super héros immortel revenu de l’enfer, et Archie & friends ou les mésaventures d’un jeune étudiant et de ses amis… Selon les auteurs, 85% de Curse of Spawn est constitué de violence ou de sujets agressifs, contre 7% de Archie & friends. «Nous avons choisi ces comics parce qu’ils représentent les deux extrêmes de la bande dessinée d’aujourd’hui. Curse of Spawn est violent et sanglant, alors que Archie contient très peu d’agression», précise Steven J. Kirsh.

 

Pour évaluer les effets de ces bandes dessinées, les auteurs ont recruté 1étudiants. Ils ont dans un premier temps évalué leur degré d’agressivité (à l’aide d’un questionnaire utilisé en psychologie) pour éviter les biais. Ils ont ensuite distribué à ces élèves de manière aléatoire l’un des deux comics.

 

Dès la fin de leur lecture, les étudiants ont lu cinq histoires, dans lesquelles un enfant rencontre une situation potentiellement agressive. Par exemple, l’une des fictions met  en scène un enfant qui vient s’asseoir à une table de cantine. Lorsqu’il s’installe, les personnes présentes s’arrêtent de parler et ne lui adressent pas la parole… Les étudiants étaient ensuite interrogés sur les intentions qu’ils prêtaient au "provocateur" (ici l’enfant qui vient s’asseoir) et aux autres protagonistes.

 Augmentation des comportements agressifs ?

 Résultat de l’étude : les personnes qui avaient lu Spawn prêtaient plus souvent des intentions hostiles aux protagonistes dans les différentes histoires. <>

 

Les comics induiraient ainsi, selon les auteurs, une sorte de biais dans les relations sociales. Les lecteurs de BD violentes interpréteraient plus facilement comme agressifs les gestes de l’entourage.

 

Mais l’effet mesuré ici et celui à court terme. Sur les effets éventuels à long terme des comics violents, Steven J. Kirsh précise "Pour l’instant, ma réponse ne peut-être que spéculative. Néanmoins, de même qu’une exposition prolongée à des violences à la télévision, une exposition fréquente à des images et des sujets violents dans des bandes dessinées pourrait entraîner une désensibilisation à la violence, une augmentation des sentiments d’hostilité et peut-être une probabilité plus forte de comportement agressif…".

 Les filles plus calmes…

 En plus de ces résultats, les auteurs ont constaté une différence de perception selon le sexe : les étudiants masculins semblaient plus enclins à percevoir de l’agressivité après avoir lu Spawn que les étudiantes. Néanmoins, cela pourrait être du à un biais introduit par les scientifiques eux-mêmes : les histoires mettant en scène des situations ambiguës jouaient essentiellement sur des cas de d’agression physique plutôt que relationnelle. Or les hommes seraient plus prompts à réagir à une situation de violence physique. De plus, on l’étude les garçons ont préféré Spawn de manière plus importante que les filles : il est possible que les comics aient plus d’effets sur quelqu’un qui s’identifie plus facilement au héros.

 

Source : www.doctissimo.fr

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17/01/2011
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