Intellectuels pour l\'évolution de la Société

Intellectuels pour l\'évolution de la Société

Une Page de l'Histoire

  • Voilà une page consacrée à l'Histoire.

Et comme l'évolution et le développement de la Société ne peuvent se réaliser sans l'ancrage de son Histoire dans sa propre culture, j'ai trouvé qu'il serait nécessaire d'ajouter cette page à travers laquelle je tenterai de traiter de l'Histoire en tant que discipline et des évènements et personalités historiques notamment ce qui concerne la région du grand maghreb arabe.

 

Souhaitant que cette page puisse vous apporter - tant que possible - l'information requise.

 

Ci-après quelques passages repris des ouvrages, récits et autres documents qui traitent de cette discipline:

 

* Prolégomènes d’Ibn khaldoun

 

" L’histoire est une science qui se distingue par la noblesse de son objet, sa grande utilité et l’importance de ses résultats. C’est grâce à elle que nous devinons les mœurs des peuples anciens, les actes des prophètes et l’administration des rois. Aussi ceux qui cherchent à s’instruire dans le maniement des affaires spirituelles et temporelles trouvent dans l’histoire des leçons de conduite ; mais, pour y parvenir ils doivent mettre en œuvre des secours de diverse nature et des connaissances très variées. Ce n’est que par un examen attentif et une application soutenue qu’ils pourront découvrir la vérité et se garder contre les erreurs et les méprises."

 

* Importance de l'Histoire pour les Enfants (lien: www.cortland.edu/civilisation française)

 

" L'étude de l'histoire est très importante dans les programmes scolaires. L'histoire avec ses héros et ses vilains, donne une identité culturelle aux enfants. De plus, la présence de monuments historiques dans chaque ville et village rend l'histoire plus concrète. Si les enfants français n'apprennent plus par coeur les dates, ils continuent à étudier la chronologie des événements. Cela permet non seulement une meilleure compréhension de l'évolution des faits historiques, de leurs causes et de leurs effets, mais cela leur transmet la notion de continuité, de progrès de la civilisation. L'intérêt des adultes pour l'histoire se manifeste sous beaucoup de formes telles que le nombre important de livres et de films historiques, les émissions de télévision, les fêtes folkloriques qui présentent des traditions et des aspects de la vie d'autrefois, les spectacles sons et lumières retraçant la vie des châteaux, la création d'un grand nombre de musées ou encore la préservation du patrimoine."

 

..... à suivre

 

* Le 19 mars 1962

 

Article de Karima Adjemout

Source: Le Temps d'Algérie - Quotidien Algérien du 19 mars 2011

 

Quand les jeunes ignorent l'histoire

Les accords d'Evian signés le 18 mars 1962, proclamant un cessez-le-feu pour le 19 mars à midi sur tout le territoire algérien ont marqué la fin d'une guerre de presque huit années contre la France coloniale.

C'est aussi la fin d'un long processus de négociations menées par le Front de Libération Nationale (FLN) qui a maintenu le préalable de l'indépendance sans lequel aucun cessez-le-feu n'interviendrait. Mais 49 ans plus tard, cette date furtivement célébrée à travers le pays reste peu connue par les citoyens, notamment les jeunes.

Si les adultes, notamment ceux qui ont vécu l'évènement, répondent avec émotion qu'il s'agit de la fin de la guerre, beaucoup de jeunes disent que cette date ne leur dit «absolument rien». Et pourtant, à l'ère des technologies, ils sont censés connaître au moins les grandes dates ayant marqué l'histoire de leur pays. Mais hélas, la  plupart des gens que nous avons interrogés hier sur cette date ont dit ne pas savoir grand-chose ou pas du tout.

«Je suis désolé, je ne sais pas ce que cela représente», nous a répondu Saïd, un jeune commerçant. Ce jeune rencontré à Alger-Centre, la trentaine et dont le niveau scolaire est limité à la 6e année primaire, a reconnu ne retenir que deux dates : le 1er Premier Novembre 1954 et le 5 Juillet 1962.

La même réponse a été donnée par Rafik, 24 ans, qui nous a indiqué  que cette date lui rappelle quelque chose, mais sans savoir quoi. Son ami Toufik,19 ans, dira que «le 19 mars, c'est la Journée de l'arbre». Pour sa part, Ghylès en 2e année mathématiques, nous a répondu très correctement : «C'est la date du cessez-le-feu entre l'Algérie et la France.

C'est la fin de la guerre de Libération. (...) nous avons étudié cela à l'école, mais je ne connais pas les hommes qui ont participé aux accords d'Evian». Mohamed, un jeune diplômé en sciences de gestion a qualifié cette date de «virage  historique». Et d'ajouter que ce jour représente une nouvelle ère pour l'Algérie.

Le même avis est partagé par un sexagénaire rencontré au quartier de Ben M'hidi, toujours à Alger-Centre. Ce   natif d'Alger et plus exactement du quartier  Debbih Cherif préfère nous  faire faire un petit voyage dans l'histoire  avant  de répondre à notre question.

Pour nous démontrer la valeur historique de cette date, il a préféré s'arrêter  sur des étapes marquant notre histoire en évoquant les noms de nos braves chouhada tombés au champ d'honneur. Les larmes aux yeux, il s'est tu pendant un moment, certainement pour une rapide méditation. Pour son fils, quadragénaire, pharmacien, «c'est cette date qui nous apporté cette liberté dont nous jouissons aujourd'hui.

Ce qui me fait mal, c'est le fait que nos jeunes ignorent l’histoire de leur pays, dira-t-il sur un ton de regret, tout nous dictant, dans ce sens,  une citation de Wilson Churchill qui disait : «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.»

 

 

                                                                                                                                                         

 

* L'Héroine légendaire du Djurdjura de l'Algérie: Lla Fatma N'Soumeur

 

Passages à retenir d'un ouvrage présentant l'Héroine Algérienne, ses origines et la période de son existence et de sa lutte contre le colonisateur français (de 1830 à 1863):

 

L'ouvrage: L'la Fat'ma N'Soumeur de Tahar OUSSEDIK

 

 

" ...Profondément ulcérée par l'arrogance de l'étranger qui se conduisait d'une manière un peu trop cavalière en terre occupée, l'héroine décida de repartir brusquement au combat pour prévenir la menace qui pesait sur elle. Elle réunit les moudjahidines et réussit à les convaincre par ces simples paroles:

" Le peuple, blessé et fatigué, songe à cesser la lutte, à se soumettre et courber l'échine. Nous ne pouvons demeurer les yeux fermés devant le danger qui nous guette, nous attend et s'accroit d'avantage car le temps travaille pour les Français. Ils reçoivent, sans cesse, des renforts en hommes et du matériel et lorsqu'ils se sentiront puissants, ils nous attaqueront, soyez-en sûrs. Ils se sont imposés chez nous par les armes, nous devons les renvoyer chez eux par les armes".

 

....A suivre

 

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- Le 31 mars 2011

 

* Prolégomènes d’Ibn khaldoun (Suite)

 

http://C:UserspersoDesktopAssociation des intellectuels-blogIbn Khaldun, the Father of Economics.mht

 

Introduction / Des Historiens

 

« …Il est souvent arrivé que les historiens, les commentateurs et les hommes les plus connaisseurs des traditions historiques, ont commis de graves méprises en racontant les évènements du passé ; et ce, parce qu’ils se sont bornés à rapporter indistinctement toute espèce de récits, sans les contrôler par les principes généraux qui s’y appliquent, sans les comparer avec des récits analogues, ou leur faire subir l’épreuve des règles que fournissent la philosophie et la connaissance de la nature et des êtres, sans enfin les soumettre à un examen attentif et à une critique intelligente ; aussi se sont-ils écartés de la vérité pour s’égarer dans le champ de l’erreur et de l’imagination.

Cela a eu lieu surtout en matière de nombres, comme dans le cours d’un récit, il s’est agi de sommes d’argent ou de la force d’une armée.

C’est toujours là que l’on doit s’attendre à des menteries et à des indications extravagantes ; aussi faut-il absolument contrôler ces récits au moyen de principes généraux et de règles établis par le bon sens… »

 

* L'Histoire des Berbères et des Dynasties Musulmanes dans l'Afrique Septentrionale"

Par Ibn Khaldoun

 

".....Après la mort de Youçof ibn Yaçoub, l'administration mérinide abondona aux petits fils de Yaghmoracen toutes les villes du Maghreb dont elle s'était emparée. Les Abde-Ouad éloignèrent alors de ce pays les différents chefs qui y avaient exercé des commandemants et forçèrent les descendants de Abdel-Caoui à passer dans le royaume des Hafsides.

Les réfugiés furent accueillis avec une grande considérationà la cour de Tunis; et un de cette bande le nommé El Abbas Ibn Mohammed Ibn Abdel Caoui, jouit pendant toute sa vie de la haute faveur des souverains hafsides. Ses descendants continuèrent toujours à servir dans l'armée du Sultan de Tunis..."

 

....A suivre

 

- Le 04.04.2011

 

Les Dynasties Musulmanes qui régnaient au Maghreb Arabe

Avant l'occupation Othomane

 

* Dynastie des Rostémides

 

Dynastie musulmane indépendante, qui a dirigé le royaume de Tahert (aujourd’hui en Algérie) entre 777 et 909.

 

En Afrique du Nord, les Berbères islamisés des premiers temps de l’islam voient dans le kharijisme (mouvement rigoriste dissident) une forme de résistance à l’arabisation des pouvoirs temporel et spirituel. Ils embrassent ainsi aisément le kharijisme ibadite, qui permet à n’importe qui, « fusse une femme ou un esclave », d’être le chef de la communauté musulmane — s’opposant ainsi à la fois aux sunnites et aux chiites, qui font des descendants des compagnons du Prophète les dirigeants naturels des musulmans.

 

C’est dans ce sens qu’en 776, le gouverneur perse de Kairouan, Abd al-Rahman ibn Rustum, refuse de faire allégeance au calife abbasside de Bagdad (sunnite), et se rend dans le Maghreb central où il fonde la ville de Tahert (près de l’actuelle Tiaret).

L’année suivante, il se fait reconnaître imam par la communauté kharijite du royaume qu’il vient de créer. Pendant quelque cent trente ans, les Rostémides de Tahert tentent de rester en dehors du clivage séparant les Abbassides des chiites qui contestent leur légitimité.

Le royaume de Tahert est détruit en 909 par les chiites fatimides installés en Tunisie. Les kharijites se réfugient dans des lieux arides et inaccessibles (djebel Nefousa en Libye, Mzab au Sahara algérien), pratiquant le commerce et se gardant bien de constituer une force politique.

 

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* Dynastie des Mérinides

 

Dynastie musulmane d’origine berbère, qui a régné sur le Maghreb occidental (aujourd’hui le Maroc) entre 1258 et 1465.

 

Le fondateur de la dynastie des Mérinides est Abu Yahya, chef d’une tribu de nomades zénètes. Il s’empare des villes de Meknès (1244) et de Fès (1248, qui devient la capitale des Mérinides).

Après que son successeur Abu Yusuf Ya’qub se rend maître de Marrakech (1269) puis de la côte atlantique jusqu’à Tanger (1273), les Mérinides gouvernent un vaste territoire correspondant approximativement à l’actuel Maroc.

Vainqueurs des Almohades, les souverains mérinides tentent de soumettre à leur domination les territoires espagnols et maghrébins. Leur campagne en Espagne est un échec relatif, mais permet aux Nasrides de se maintenir à Grenade jusqu’à la fin de la Reconquista chrétienne (1492).

En Afrique du Nord, en revanche, les Mérinides, avec leur plus prestigieux souverain Abu al-Hasan (1331-1351), connaissent la victoire : prise de Tlemcen en 1337, de Tunis en 1347.

La défaite de Kairouan, l’année suivante, les refoule au Maroc. Abu Inan (1351-1358), initialement en révolte contre Abu al-Hasan, son père et prédécesseur, entreprend à son tour la conquête du Maghreb à partir de 1357, entreprise à laquelle il doit renoncer en raison du soulèvement des Arabes. La disparition d’Abu Inan marque le début du déclin des Mérinides.

Fès et Tlemcen, en particulier, conservent plusieurs témoignages architecturaux de la splendeur des Mérinides.

 

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La Tunisie 

 

Source : www.marhba.tn

 

    La Tunisie était peuplée depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine ont été découvertes dans les couches profondes du paléolithique.


Ses premiers habitants connus sont les Berbères.

 

- 814 Av. JC: Fondation de Carthage par des colons phéniciens, conduits par la Reine Didon, appelée aussi ELYSSA. La nouvelle cité se développe rapidement devenant un grand foyer de civilisation et une puissance redoutable qui inquiète Rome.

- 264 - 146 Av. JC: Trois guerres contre Rome - passées à la postérité sous le nom des "guerres puniques"- sont engagées donnant lieu, entre autres, à la fantastique expédition conduite par Hannibal qui a traversé les Alpes avec ses éléphants (218- 202 Av. JC). Ces guerres s'achèvent par la défaite de Carthage. 

- 146 Av. JC- 439: Etablissement de la première colonie romaine "Africa". Le pays connaît une grande prospérité. L'agriculture et l'urbanisation se développent.

- 439: Conquête de Carthage par les Vandales. 533: Reprise de Carthage par les Byzantins.

- 647-698: Début de l'ère arabo-musulmane. Fondation de Kairouan par Oqba Ibn Nafaa (en 670) et prise de Carthage par les Arabes (en 698).

- 800-909 : Expansion de l'Islam et établissement de la Dynastie des Aghlabides (construction de la Mosquée Zitouna de Tunis). Kairouan est alors le centre politique et intellectuel du Maghreb.

- 909-1159: Dynasties Fatimide et Ziride. Mahdia, fondée en 921, devient la capitale du pays.

- 1159-1230: Les Almohades unissent les pays du Maghreb et l'Andalousie musulmane.

- 1236: Les Hafsides, vassaux des Almohades, se déclarent indépendants et fondent une nouvelle dynastie à Tunis qui règnera jusqu'en 1574.

- 1574: La Tunisie est annexée à l'Empire Ottoman.

- 1705: Fondation de la Dynastie des Husseinites (déchue le 25 juillet 1957).
- 1881-1956: Protectorat français, établi le 12 mai 1881. La résistance anticoloniale dure pendant pratiquement la totalité des 75 ans de domination française. Menée d'abord par le parti Destourien (1920), la lutte connaît un nouvel élan avec le néo-Destour à partir de 1934.
- 1956 (20 mars): La Tunisie obtient son indépendance.
- 1957 (25 juillet): Proclamation de la République tunisienne. Habib Bourguiba devient président de la Tunisie indépendante.


- 1959 (1er juin): adoption de la première constitution de la Répu blique Tunisienne.

- 1963 (l5 octobre): les troupes françaises évacuent Bizerte, leur dernière base dans le pays. 

- 1987 (7 novembre): conformément à la Constitution, le Premier ministre, Zine El Abidine Ben Ali, succède au Président Bourguiba, jugé par ses médecins dans l'incapacité de continuer à assumer ses fonctions. Le Président Zine El Abidine Ben Ali est investi par le Parlement en tant que Président de la République.

- 2011 ( 14 Janvier ) : La révolution du peuple tunisien.

 

          Depuis le XIIe siècle Av. JC, la Tunisie, pont naturel entre l'Afrique et l'Europe et entre l'Orient et l'Occident, entretient des relations surtout commerciales avec les différents pays méditerranéens. Le rayonnement et la prospérité de Carthage, la grande cité fondée en 814 Av. JC, ne manque pas de provoquer des rivalités avec l'Empire romain alors en pleine expansion.


La chute de Carthage au IIe siècle Av. JC marque le début de sept cents ans de domination romaine au cours desquels la Tunisie connaît une prospérité telle qu'elle devient le "grenier" de Rome.

Les nombreux sites archéologiques d'une grande splendeur qui parsèment le paysage tunisien d'aujourd'hui témoignent de la position primordiale que la Tunisie occupait au sein de l'Empire romain.

 

 Carthage:

  

Depuis le XIIe siècle Av. JC, la Tunisie, pont naturel entre l'Afrique et l'Europe et entre l'Orient et l'Occident, entretient des relations surtout commerciales avec les différents pays méditerranéens. Le rayonnement et la prospérité de Carthage, la grande cité fondée en 814 Av. JC, ne manque pas de provoquer des rivalités avec l'Empire romain alors en pleine expansion.


La chute de Carthage au IIe siècle Av. JC marque le début de sept cents ans de domination romaine au cours desquels la Tunisie connaît une prospérité telle qu'elle devient le "grenier" de Rome.


Les nombreux sites archéologiques d'une grande splendeur qui parsèment le paysage tunisien d'aujourd'hui témoignent de la position primordiale que la Tunisie occupait au sein de l'Empire.

 

 L'ère Arabo-Musulmane:

 

Durant les Ve et VIe siècles après JC, la Tunisie est envahie par les Vandales puis reprise par les Byzantins. Au septième siècle, la Tunisie est intégrée au monde musulman. La ville de Kairouan devient la capitale et le centre de la vie religieuse.

C'est la ville où l'on trouve les mosquées les plus anciennes et les plus prestigieuses du Maghreb.
Durant les siècles suivants, la civilisation musulma ne connaît un grand épanouissement, favorisé par les dynasties arabes puis ottomanes qui se sont succédé à la tête du pays.

Les principaux événements de l'époque sont la construction de la Grande Mosquée de Tunis, devenue l'Université de la Zitouna, le développement urbanistique du pays, l'apparition de grands penseurs tels que Ibn Khaldoun, historien et père de la sociologie moderne, dont les travaux sont encore enseignés, ainsi que l'arrivée des morisques musulmans et juifs andalous chassés d'Espagne par la "Reconquista" aux XVe et XVIe siècles. Au XVIe siècle, la Tunisie est annexée à l'Empire ottoman.

 

 Le Protectorat Français:

 

Au XIXe siècle, la Tunisie est le premier pays arabe à se doter d'une constitution et à abolir l'esclavage. Mais les difficultés économiques, la politique ruineuse des Beys et les interférences étrangères provoquent une grave crise financière et politique. En 1881, la France envahit la Tunisie et impose son protectorat au Bey, provoquant ainsi une réaction anticoloniale très forte dans le pays.

 

........A suivre

 

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* Le 14 avril 2011

  

       Dynastie des Hafsides,

 

        Dynastie des Hafsides, dynastie musulmane d’origine berbère, qui a dominé l’Ifriqiya (actuelle Tunisie) de 1228 à 1574.

La dynastie des Hafsides est fondée par Abd al-Wadid ibn Hafs, auquel les Almohades confient la direction de l’Ifriqiya pour mieux contrer les nomades hilaliens dans la région.

En 1228, son fils Abu Zakariya Yahya s’autoproclame indépendant et établit sa capitale à Tunis. Al-Mustansir, qui lui succède en 1249, prend le titre d’« émir des croyants » (1255) et fait de Tunis un port méditerranéen prospère et couvert de monuments. C’est durant son règne qu’a lieu la huitième croisade des chrétiens, et que débarque le roi de France, Saint Louis, à Carthage où il meurt (1270).

 

      Avec la chute de Grenade et la fin de la Reconquista chrétienne (1492), l’arrivée des juifs et des musulmans expulsés d’Espagne favorise l’essor économique, mais la dynastie a de plus en plus de mal à résister aux incursions des Espagnols qui rêvent de réinstaller la chrétienté en Afrique du Nord.

L’attaque de Tunis par le corsaire turc Khayr al-Din (Barberousse), en 1534, entame sérieusement le pouvoir de la dynastie, qui disparaît avec l’annexion de la Tunisie à l’Empire ottoman en 1574.

 

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       Dynastie des Hammadides,

 

        Dynastie berbère, qui a régné sur le Maghreb central (1007-1151).

Un demi-siècle après avoir remplacé les Fatimides dans les palais tunisiens, les Zirides au pouvoir en Ifriqiya entrent en conflit avec les autres Sanhadja qui ont gardé les mœurs frustes des nomades sahariens.

 

        L’émir ziride Badis (996-1016) doit céder d’importants apanages à son neveu Hammad ibn Buluqqin, lequel fait édifier une capitale — fortifiée, la Qal’a des Banu Hammad, dans le Hodna, au sud-ouest de Constantine (1007).

Pour marquer leur rupture avec les Zirides (vassaux des Fatimides), les Hammadides rejettent l’autorité du Caire, puis retournent dans l’obédience fatimide lorsque les Zirides rompent leurs liens avec leurs anciens maîtres.

 

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        QU’EST-CE QUE LA SCIENCE HISTORIQUE ?

 

           En 1873, le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle proposait sa propre définition de l’histoire : « L’histoire, comme fait, est le développement de l’esprit humain tel qu’il se manifeste dans ses relations sociales et ses rapports avec l’État. Comme science, elle est l’intelligence de ce développement. Comme art, elle en est la reproduction ou la représentation par la parole. »

 

Il est vrai que de tous les domaines d’étude scientifique, l’histoire est peut-être celui qui est le plus difficile à définir. D’une part, elle touche à de nombreuses sciences (notamment à la science pure, mais également à la philosophie, la sociologie, l’archéologie, l’épigraphie, la paléographie, etc.) ; d’autre part, elle peut devenir un enjeu politique, dans la mesure où elle est simultanément temporalité et devenir. Dans ce contexte, le métier d’historien est le résultat d’une lente maturation de l’appréhension de l’histoire comme discipline des sciences sociales.

 

      Les Sources de l’Histoire

 

       Sauf dans les cas exceptionnels où les historiens rédigent le récit d’événements dont ils ont été eux-mêmes témoins (l’histoire originale, qui est aujourd’hui du domaine du journalisme), les faits historiques ne sont connus que par des sources intermédiaires (l’histoire réfléchissante).

Celles-ci peuvent être des témoins vivants, des récits, des mémoires, des lettres et des fictions, des documents juridiques et financiers des instances gouvernementales ou administratives, des institutions religieuses ou des entreprises, des informations livrées par les vestiges concrets de civilisations disparues, l’art et l’artisanat, des tombes et des terroirs agricoles, des paysages…

 

 

Pour reprendre une expression de Lucien Febvre : « avec tout ce qui, étant à l’homme, exprime l’homme, signifie la présence, l’activité, les goûts et les façons d’être de l’homme ».

Toutes ces sources d’information fournissent un témoignage qui permet à l’historien de déchiffrer le passé. Ce témoignage peut être partiel ou erroné, fragmentaire ou inexact. C’est pourquoi les historiens se doivent de le considérer de manière critique : l’histoire réfléchissante devient alors histoire critique.

 

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.......A suivre

 

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Le déclenchement de la Révolution de Libération Nationale

 

Source : www.1novembre1954.com

 

1. Les préparatifs pour  déclenchement de la Révolution

 

C’est au cours de deux réunions tenues le 10 et 24 octobre 1954 à Alger que le Comité des Six a mis les dernières touches aux préparatifs pour le déclenchement de la guerre de libération. D’importantes questions furent débattues par les présents :

- Le nom à donner à l’organisation dont la naissance était imminente et qui était destinée à se substituer au Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action. C'est ainsi que fut décidée la création du Front de Libération Nationale et de son aile militaire représentée par l’Armée de Libération Nationale.

 

La première mission du Front consistera à entrer en contact avec l’ensemble des courants politiques composant le mouvement national afin de les inciter à rejoindre les rangs de la Révolution et à mobiliser les masses pour la bataille décisive contre l'occupant français.

 

- Arrêter la date du déclenchement de la guerre de libération : le choix de la nuit du dimanche au lundi 1er novembre 1954 en tant que date de déclenchement de l’action armée obéissait à des données militaires tactiques, parmi lesquelles le départ d’un nombre important de soldats et officiers de l’armée d’occupation en congé de fin de semaine qui sera suivi par la célébration d’une fête chrétienne, ainsi que la nécessité d'introduire l'effet de surprise.

 
- Définir la carte des zones, désigner leur direction de façon définitive et mettre les dernières touches à la carte du plan d’attaque de la nuit du 1er novembre (carte des principales opérations du 1er novembre 1954)

-Première zone – Les Aurès : Mustapha Benboulaïd

 


-Deuxième zone – Le Nord Constantinois : Didouche Mourad

 


-Troisième zone– La Kabylie : Krim Belkacem
-Quatrième zone – Le Centre : Rabah Bitat
- Cinquième zone - L’Ouest Oranais : Larbi Ben M’hidi

 

    

- Définir le mot de passe pour la nuit du 1er novembre 1954 : Khaled et Okba

 

2- Le déclenchement

 

La Révolution a débuté avec la participation de 1200 moudjahidine (combattants) au niveau national, dotés de 400 pièces d’armement et de quelques bombes artisanales seulement.


Les attaques visèrent les postes de gendarmerie, les casernes de militaires, les dépôts d’armement ainsi que d'autres intérêts stratégiques et également certaines propriétés accaparées par les colons….
Les attaques des moudjahidine ont englobé plusieurs régions du pays et visé plusieurs villes et villages à travers les cinq zones : Batna, Arris, Khenchela et Biskra pour la zone I, Constantine et Smendou pour la zone II, Azazga, Tighzirt, Bordj Ménaiel et Draâ el mizan pour la zone III.

Au niveau de la zone IV, elles ont concerné Alger, Boufarik et Blida tandis que Sidi Ali, Zahana et Oran, dans la zone V étaient au rendez-vous pour le déclenchement de la Révolution (Carte du découpage politique et militaire de la Révolution 1954-1956)


De l’aveu même des autorités coloniales, le nombre d’opérations armées contre les intérêts français menées à travers toutes les régions d’Algérie au cours de la nuit du 1er novembre 1954 s’est élevé à trente opérations dont le bilan s’est soldé par la mort de 10 Européens alors que 23 autres étaient blessés tandis que des dégâts matériels ont été estimés à plusieurs centaines de millions de francs français.

 
Toutefois, la Révolution a déploré, au cours de cette première étape, la perte des meilleurs de ses fils tombés au champ d’honneur, tels que Abdelmalek Ramdane, Grine Belkacem, Badji Mokhtar, Didouche Mourad et autres.

 

La Déclaration du 1er Novembre 1954 :

 

L’action armée a précédé la proclamation de la naissance du « Front de Libération Nationale » qui a rendu publique sa première déclaration officielle connue sous le nom de « Déclaration du 1er Novembre ». Cet appel, adressé au peuple algérien dans la nuit du 31 octobre 1954 et diffusé au cours de la matinée du 1er novembre, définissait les principes et les moyens de la Révolution, traçait les objectifs qui sont la liberté et l’indépendance et jetait les bases de la reconstruction de l’Etat algérien et la liquidation du système colonial.

 

 


Dans la Déclaration, le FLN a précisé les conditions politiques requises pour parvenir à cela sans effusion de sang ni recours à la violence. Il y expose également les conditions dramatiques vécues par le peuple algérien qui l’ont poussé à prendre les armes afin d’atteindre ses objectifs nationalistes, faisant ressortir les dimensions politique, historique et civilisationnelle de cette décision historique.

La Déclaration du 1er novembre 1954 représente en quelque sorte la constitution de la Révolution et la référence première qui a guidé les dirigeants de la lutte de libération et tracé la voie aux générations suivantes.

 

 

 



14/03/2011
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